vendredi 19 septembre 2014



Depuis près d’une vingtaine d’années, Martial Bourquin un fervent défenseur de l’environnement dans notre département. 

Un de ses premiers combats a été son opposition au projet du Grand Canal.

Le Doubs compte parmi son patrimoine naturel des rivières de réputation nationale, voire internationale, dont certaines connaissent depuis près de 5 ans des pollutions dramatiques qui affectent durablement les cheptels piscicoles du département.

Aujourd’hui, cette pollution, amplifiée par la structure karstique du sol, pourrait également constituer à terme une menace directe sur les réserves en eau.

Ces pollutions récurrentes créent une vive émotion dans notre région. Toutes celles et ceux qui sont attachés à ce patrimoine naturel ne supportent plus d’observer sa constante dégradation. Par ailleurs, les retombées économiques de cette catastrophe écologique sont considérables. Les vallées concernées constituaient en effet des territoires de pêches recherchés. Or la désertion de ces pêcheurs fragilise l’équilibre économique des infrastructures touristiques.

Les mesures du « plan eau » annoncées en juillet dernier par Ségolène Royal, Ministre de l’écologie, peuvent permettre d’agir avec un cadre législatif nouveau et donner davantage d’impact et de résultats aux actions menées au niveau local.

Nous souhaitons agir pour la création d’un pôle d’expérimentation autour des bassins versants karstiques typiques du Doubs dans ce cadre législatif. Il faut également prévoir l’amélioration des conditions d’exploitation, de traitement et de stockage du bois, de manière à éviter tout risque d’infiltration de produits toxiques dans l’eau au moment du traitement et du stockage des grumes.

Il est enfin nécessaire de proposer l’interdiction de pesticides nocifs pour l’environnement et la santé publique comme par exemple le glyphosate et le Round up, à l’instar du combat mené pour l’interdiction du bisphénol A.