jeudi 25 septembre 2014


La réforme des rythmes scolaires répond aux enjeux de la refondation de notre école, engagée depuis deux ans, l’éducation étant la priorité du Président de la république.

Une des préoccupations majeures est la lutte contre l’échec scolaire. Tous les acteurs éducatifs, spécialistes et élus ont confirmé que le passage aux 4 jours de classe a amplifié la fatigabilité des enfants due à la concentration des horaires et a entrainé le recul du niveau scolaire dans les classements internationaux. Il était donc indispensable de réformer et d’étaler les apprentissages sur 5 jours.

La mise en œuvre de projets éducatifs locaux où le maire et la commune jouent le rôle de coordonnateur des temps scolaires et périscolaires, est une chance pour nos villes et nos villages.

Ce n’est pas une réforme qui peut se faire en deux temps trois mouvements. Même si la mise en œuvre est imparfaite au début, il faut commencer et progressivement faire en sorte que les choses s’améliorent.

Dans ma commune, nous avons pu dès 2013 réunir les enseignants, les parents, les animateurs, les associations et les élus autour d’un seul objectif : donner aux enfants les moyens de réussir et de s’épanouir durant leur scolarité maternelle et élémentaire. Nous avons ainsi réparti et consolidé les acquisitions fondamentales les matins, et de nouveaux temps de création et d’expression l’après- midi en milieu scolaire et périscolaire. Notre projet et son organisation ont été reconnus au niveau académique.

Quant au financement, l’engagement de l’Etat et de la CNAF auprès des accueils périscolaires est indispensable et doit être pérennisé, surtout pour les petites communes qui n’en ont pas les moyens pour garantir là encore une égalité de territoires.

L’école dans un quartier, un village, c’est le centre de vie et de rassemblement d’un territoire