jeudi 24 juillet 2014

Martial BOURQUIN salue les mesures du « plan eau » qui a été présenté par Ségolène ROYAL, Ministre de l’Environnement lors du conseil des ministres du mercredi 23 juillet.

Il retient notamment des propositions très volontaristes en matière de prévention des pollutions de l’eau, parmi lesquelles la classification de plus de 3000 communes en zones nitrates sensibles.



 Il rappelle que certaines mesures avaient déjà été annoncées lors de l’audition au Sénat de la commission des affaires économiques du 12 mai dernier au cours de laquelle il avait interpellé Madame la Ministre au sujet des pollutions catastrophiques des rivières comtoises.

 Les mesures du « plan eau » peuvent permettre d’agir avec un cadre législatif nouveau et donner davantage d’impact et de résultats pour les actions menées au niveau local.

 Martial Bourquin souhaite pouvoir faire valoir dans le débat parlementaire qui se profile la question de la spécificité des bassins versants karstiques typiques du Doubs tout comme celle d’une classification prochaine de territoires du département particulièrement touchés.

 Le Sénateur du Doubs souhaite également prévoir l’amélioration des conditions d’exploitation, de traitement et de stockage du bois, de manière à éviter tout risque d’infiltration dans l’eau de produits toxiques au moment du traitement et stockage des grumes.

Martial Bourquin envisage enfin de proposer l’interdiction de pesticides nocifs pour l’environnement et la santé publique comme par exemple le glyphosate et le Round up, à l’instar du combat mené pour l’interdiction du bisphénol A.

Le Sénateur du Doubs rappelle enfin qu’un ensemble de sanctions doivent être prévues et appliquées lorsqu’un non-respect de la loi est constaté afin de rendre effectif ce cadre législatif.

mardi 22 juillet 2014

Martial Bourquin est indigné par la situation qui se dégrade dramatiquement au Proche-Orient engendrant chaque jour de nouvelles victimes innocentes.

Face à ces nouvelles insupportables, Martial Bourquin réclame un cessez-le-feu immédiat et sans condition ainsi que l’envoi d’une force d’interposition internationale.

Il est crucial de faire taire les armes des deux côtés. La solution au conflit ne peut être qu’une solution politique ; en aucun cas il ne peut s’agir d’une réponse armée. Des enfants sont morts, des familles palestiniennes et israéliennes sont endeuillées et vivent dans la terreur : l’insécurité nourrit les positions extrémistes de tous bords.

La communauté internationale doit se mobiliser afin de faire cesser les hostilités pour permettre le soutien humanitaire aux populations ainsi que la relance d’un processus de paix. Un processus qui ne peut être possible sans la présence d’un Etat palestinien viable, dans le respect du droit à la sécurité de l’Etat d’Israël. Martial Bourquin comprend et partage l’émotion et l’exaspération face à la situation de Gaza, qui vit une période de chaos avec plus de 500 victimes et près de 100 000 personnes déplacées.

Pour autant, il condamne fermement les actes d’antisémitisme scandaleux qui se sont déroulés à Sarcelles : tout acte antisémite, islamophobe ou raciste ne peut être admis au sein de notre République. Le soutien aux populations qui souffrent dans ce conflit doit s’exercer dans le respect et la tolérance.

mardi 8 juillet 2014

Au cours de sa prochaine mandature, le Sénat aura à traiter de la question sociale dans son double aspect des problématiques prégnantes et de sa prise en charge dans le cadre de la réforme territoriale.

La mise en œuvre de la loi sur l’Autonomie, l’Accompagnement du vieillissement, la prévention de la Dépendance par des outils et des services diversifiés d’aide à la personne devraient permettre de passer l’idée de maintien à domicile à celle, plus globale, de soutien aux aînés et à leurs familles.

Garder une vie sociale est un gage de bien vieillir, à l’instar du « tout domicile » qui peut générer isolement et perte plus rapide des facultés physiques et intellectuelles de nos aînés. Il conviendra par ailleurs de donner au Plan de Lutte contre la Pauvreté engagé par François Chérèque les moyens de sa mise en œuvre. La rénovation du travail social, l’aide alimentaire, la prévention du surendettement, les questions de logement, de santé mentale, de mise à l’abri des populations sans domicile stable sont des sujets qui n’échappent au débat, de même que la problématique de l’asile et le sort des déboutés.

La question du handicap mérite une forte mobilisation pour l’emploi des personnes « autrement capables » et d’une avancée marquée en matière d’accessibilité universelle. La cohésion sociale demeure un enjeu fort qui concerne les liens intergénérationnels autant que la mixité sociale et culturelle ; l’écart qui ne cesse de se creuser entre les plus riches et les plus pauvres de notre Pays impose une analyse qui conduise à les juguler.

Dans ce contexte, l’Ecole reste le lien privilégié du vivre ensemble et de la promotion de toutes les formes de compétences, afin d’aller vers une société plus juste et mieux équilibrée. Le département reste le chef de file de l’Action sociale et aura à définir ses modalités d’interventions dans un contexte territorial modifié. Tels sont les sujets dont je suis prête à débattre avec vous, lors des réunions publiques que nous tiendrons durant cette campagne.

                                                                                          Marie-Noëlle SCHOELLER