• Pour le Doubs,

    un des plus beaux départements de France.

  • Avec Martial Bourquin,

    une équipe qui aime le Doubs.

  • Pour une représentation forte au Sénat

    Une équipe alliant jeunesse et expérience.

  • Nous saurons faire rayonner notre territoire

    et défendre notre patrimoine industriel, culturel, historique et naturel.

vendredi 26 septembre 2014

C'est un message qui s'adresse aux électeurs délégués de droit, les "grands électeurs" : dimanche, il faut voter pour les sénatoriales.

Votez pour une liste proche de vous pour agir, une liste qui présente un bilan, derrière Martial Bourquin, Marie-Noëlle Schoeller, Arnaud Marthey, Karine Grosjean et Hervé Groult et qui présente des engagements forts.




Paulette Guinchard- Kunstler, Présidente de la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie, Secrétaire d’Etat chargée des personnes âgées sous le gouvernement Jospin.


La loi d’adaptation de la société au vieillissement est une loi cadre qui pose la question de la transition démographique.

Elle se préoccupe certes du vieillissement en difficulté en améliorant l’APA pour les personnes les plus fragiles et ayant de faibles revenus et elle prévoit aussi une meilleure utilisation et prise en charges des aides techniques : déambulateur, fauteuil, amélioration du logement...

Mais surtout, elle met l’accent sur la prévention du vieillissement pathologique en prévoyant que tous les financeurs des actions de prévention travaillent ensemble. Elle crée ainsi une conférence des financeurs par département en particulier en regroupant les actions des communes, des conseils généraux et surtout de l’ensemble des caisses de retraite de base comme les caisses complémentaires.

Elle prévoit aussi la création d’un haut conseil de l’âge qui travaillera avec les instances représentatives de chaque département.

Elle prévoit aussi une aide à la réhabilitation des foyers logements et une reconnaissance des résidences services.

Tout ceci est financé par la cotisation déjà payée par les retraites de 0,30 depuis deux ans.

Et c’est surtout une loi qui permet de donner toute leur place aux personnes âgées dans la vie de tous les jours. 

Témoignage : Joseph Pinard

Posted by Unknown 14:26

Joseph Pinard, Agrégé d’Histoire, Député du Doubs de 1981 à 1986. 


Depuis la première élection aux sénatoriales en 1876, ce sera la 26° fois que les grands électeurs sont appelés aux urnes dans le Doubs. Et ce sera la première fois que le scrutin se fera à la proportionnelle suite à une récente loi due à la gauche. 

Certes, on connaît les inconvénients de la proportionnelle intégrale, la dispersion peut engendrer – on l’a bien vu sous la IV° République- l’instabilité et des groupes charnières. Cependant, rappelons-nous que le Sénat n’a pas pouvoir de renverser un gouvernement. 

 Certains regretteront de ne plus pouvoir panacher mais le panachage peut donner lieu à des manœuvres. Les élus, et plus particulièrement les maires savent bien qu’ils sont souvent les premières victimes du panachage. 

 Enfin, le vote par liste permet d’assurer une représentation cohérente dans sa diversité, notamment territoriale et permettre de faire avancer la parité. 

Avec ce nouveau mode de scrutin, il n’y a qu’un seul tour et il est essentiel de ne pas disperser les voix. Le rassemblement autour de la liste conduite par Martial Bourquin est un gage de réussite pour que des élus de notre territoire portent des valeurs de gauche au Sénat.

jeudi 25 septembre 2014


La réforme des rythmes scolaires répond aux enjeux de la refondation de notre école, engagée depuis deux ans, l’éducation étant la priorité du Président de la république.

Une des préoccupations majeures est la lutte contre l’échec scolaire. Tous les acteurs éducatifs, spécialistes et élus ont confirmé que le passage aux 4 jours de classe a amplifié la fatigabilité des enfants due à la concentration des horaires et a entrainé le recul du niveau scolaire dans les classements internationaux. Il était donc indispensable de réformer et d’étaler les apprentissages sur 5 jours.

La mise en œuvre de projets éducatifs locaux où le maire et la commune jouent le rôle de coordonnateur des temps scolaires et périscolaires, est une chance pour nos villes et nos villages.

Ce n’est pas une réforme qui peut se faire en deux temps trois mouvements. Même si la mise en œuvre est imparfaite au début, il faut commencer et progressivement faire en sorte que les choses s’améliorent.

Dans ma commune, nous avons pu dès 2013 réunir les enseignants, les parents, les animateurs, les associations et les élus autour d’un seul objectif : donner aux enfants les moyens de réussir et de s’épanouir durant leur scolarité maternelle et élémentaire. Nous avons ainsi réparti et consolidé les acquisitions fondamentales les matins, et de nouveaux temps de création et d’expression l’après- midi en milieu scolaire et périscolaire. Notre projet et son organisation ont été reconnus au niveau académique.

Quant au financement, l’engagement de l’Etat et de la CNAF auprès des accueils périscolaires est indispensable et doit être pérennisé, surtout pour les petites communes qui n’en ont pas les moyens pour garantir là encore une égalité de territoires.

L’école dans un quartier, un village, c’est le centre de vie et de rassemblement d’un territoire


En ces temps de « disette budgétaire », de défiance généralisée, nous ne devons pas céder à la facilité et renoncer à la culture.

Au contraire ! La culture, et je l’entends de la fête populaire à la préservation du patrimoine, de la création contemporaine à l’éducation artistique, c’est une des voies de la sortie de crise, c’est le redressement ! L’art et la culture développent le sens esthétique, enrichissent l’imaginaire, valorisent le sensible.

Bref, ça fait du bien à chacun et à la démocratie car les arts et la culture sont le lieu par excellence de l’exercice de la liberté.

Et puis, la culture c’est une identité collective, qui rapproche, qui fédère, qui fait du lien ! L’argument peut sembler éculé mais quand l’individualisme prospère, que le rejet de l’autre enfle, faire société est essentiel.

Enfin, il y a une porosité évidente entre le dynamisme culturel d’un territoire et son dynamisme économique. Il est question d’attractivité, de retombées mais surtout d’esprit d’entreprendre, d’audace et de créativité. Notre liste est particulièrement attentive à ce que le développement culturel de nos territoires puisse perdurer et trouve toujours à se réinventer. 

A l’heure d’une organisation territoriale bouleversée, le monde rural est en mutation. Les politiques publiques développées depuis 20 ans portent le sceau d’inégalités qui se sont malheureusement aggravées. La fermeture de services publics, la remise en question de certaines politiques redistributives, le recul de l’Etat protecteur a fragilisé les territoires les plus vulnérables notamment en zone rurale. Sur la base de critères d’efficacité et de performance, les principes d’équité spatiale et de proximité ont été souvent négligés.

Alors, certes, il est aujourd’hui nécessaire d’aller vers l’organisation de la France du futur : avec des régions fortes pour l’économie et l’emploi, des métropoles et des communautés qui impulsent le développement des territoires et des services de proximité pour lesquels la mission des communes est irremplaçable. Mais nos campagnes ne peuvent plus être le parent pauvre des réformes de structures que connait le pays et qui ont pour habitude de faire peser sur lui des décisions qui semblent « imposées d’en-haut ».

Lutte contre la désertification des campagnes, dynamisation économique, maintien des commerces et des services publics, transports à la demande, maintien des classes rurales, lutte contre les déserts médicaux, accès à l’internet et à la culture... sont autant d’enjeux pour l’avenir de notre ruralité.

Il convient donc aujourd’hui de faire confiance au monde rural dans sa capacité à s’organiser et à être l’acteur de son propre développement. La recomposition intercommunale, la mise en place des Pays, maintenant PETR (Pôle d’Equilibre Territorial et Rural), des PNR, des programmes LEADER, des SCoT ruraux ou encore des Pôles d’Excellence Rurale, incarnent une mobilisation des acteurs locaux à la recherche de stratégies d’avenir. Il est urgent de s’appuyer sur ces dynamiques et leur donner les moyens de réussir. Sans saupoudrage, ni misérabilisme mais avec conviction.

Les atouts sont là : la vitalité de l’agriculture avec le dynamisme émergent de nouvelles filières comme l’essor des agroressources, l’activité sylvicole avec ses potentialités nombreuses et sous exploitées, la production énergétique véritable gisement d’activités (exploitation des biocombustibles, production d’énergie par l’éolien et le photovoltaïque, projets de méthanisation...).

Les élus locaux dans nos territoires sont dépositaires d’une culture de l’action où le concret et la proximité se conjuguent avec la volonté. L’intercommunalité de projet est alors un levier de cette dynamique.

Il est aujourd’hui nécessaire de faire confiance à cette « intelligence territoriale » et de la soutenir alors que se compose le nouveau puzzle des compétences des collectivités. Le Sénat, lors de l’examen du premier volet de décentralisation, a fondé ses travaux sur cette nécessité.

Au sein du Parlement, je sais que les élus du Doubs peuvent compter sur Martial Bourquin pour être leur porte-parole dans ce combat d’avenir pour une ruralité dynamique. 

mercredi 24 septembre 2014

Depuis plusieurs décennies, la France a délaissé sa politique industrielle.

Avec l’idéologie post-industrielle, les gouvernements qui se sont succédés ont accepté la désindustrialisation du pays en pensant que le secteur des services allait automatiquement remplacer les industries.

A peine élu, j’ai demandé une mission sur ce thème. Celle-ci a duré plus d’un an. Longuement relayée par la chaîne de télévision LCP, cette mission a abouti à 17 propositions pour permettre de relancer notre industrie.

J’ai été mandaté plus récemment par le Premier Ministre et les ministres de l’Economie et des Finances, du redressement productif pour proposer des solutions. Afin de mettre fin aux retards de délais de paiement. En effet, les grandes entreprises ont, envers leurs sous-traitants, des retards de paiement qui se montent à 13 Milliards d’euros.

La quasi-totalité de ces propositions ont été reprises dans la loi consommation dont j’étais un des rapporteurs.

Création de la BPI(Banque Publique d’Investissement) 


A la fin de l’année 2012, j’ai été nommé rapporteur sur ce projet de loi. J’ai multiplié les auditions afin de répondre au mieux aux réalités du terrain. Cette banque est essentielle pour soutenir notre industrie (PME-TPE, artisanat...) et pour travailler à la transition énergétique, et plus globalement à l’innovation dans les secteurs stratégiques pour l’avenir de notre pays.